On a échangé avec l’équipe du nouveau festival Treesome

Il y a quelques jours, nous avons eu la chance d’échanger avec l’équipe du nouveau festival Treesome. Save the date : les 7 & 8 juillet prochains, alors ne tarde pas à prendre ta place !

Peux-tu nous présenter ce nouveau projet intitulé Treesome ?

Treesome c’est une fête. Une envie issue d’une rencontre entre la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines et l’équipe du festival. Celle d’imaginer un événement non formaté, créateur de lien social. Un projet implanté localement, mais qui souhaite rayonner à l’international. Une première édition qui célèbre les musiques électroniques et qui souhaite devenir au fil des ans, un lieu de rendez-vous pour une fête libre où plus jeunes et moins jeunes se croisent. 

C’est un projet dans lequel on a mis tout ce que l’on aime !

Comment t’est venue l’envie de te lancer dans la production d’un nouveau festival ?

Le projet était initialement celui de la communauté d’agglomération qui souhaitait accueillir un festival sur ses terres. Lors des premiers échanges avec les élus locaux, j’ai senti un réel intérêt pour la musique électronique et les cultures alternatives. L’envie commune de travailler sur le sujet de la transition écologique a également été un réel moteur pour me lancer dans l’aventure.

Cela fait quelques années que je réfléchis à ce projet et le timing est tombé à point nommé ! J’attendais depuis un bon moment de me lancer dans une aventure qui me ressemble à 100%, booker un line-up à l’image de mes croyances et de ma façon de consommer et de voir la musique. 

Ce festival c’est aussi un bon prétexte pour constituer une team de choc avec des membres issus de différentes institutions culturelles ; des festivals connus, des soirées internationales, des lieux de vie qui font la nuit parisienne.  Nous nous sommes tou.te.s retrouvé.e.s autour de ce projet. La connexion s’est tout de suite faite, car on se connaît tous et toutes depuis longtemps ; ce projet c’est un peu les powers rangers sauf qu’on est tous rose.

Quels sont les éléments et les valeurs qui rendent le festival Treesome particulier ?

Même si la musique est notre moteur, on place les rencontres humaines et l’échange au cœur de l’événement. Et pour favoriser ça, on œuvre à la création d’un espace sûr et ouvert à tous avec une programmation pointue, mais qui parlera à tous les amateurs de musiques électroniques. On souhaite que tout le monde reparte avec des souvenirs plein la tête plutôt que sur Instagram. Et comme le Treesome Festival, c’est également l’occasion de célébrer tout ce que la nature peut nous offrir, on se doit d’être également responsable de ce lien dont on doit prendre soin tous ensemble. De la gestion des déchets à sa consommation d’énergie en passant par la restauration, on mettra tout en œuvre pour tendre vers un nouveau modèle sur tous ces aspects.

Côté programmation, on a vraiment souhaité balayer tout le spectre des musiques électroniques et surtout, redonner à certains genres la place qu’ils méritent, tout en gardant une ouverture à l’internationale. La house et l’afrobeat sont malheureusement sous-représentés dans les événements, en France et en Europe et on a voulu prendre le contre-pied. On a déjà programmé quelques-unes des meilleures signatures électroniques du moment qu’elles soient déjà confirmées ou des talents de demain. Techno exigeante, house inspirante, dancehall, afrobeat : le public sera invité à s’unir autour d’un line-up à son image : diversifié et curieux. Sur scène, on retrouvera 70 % d’artistes femmes, trans et non-binaires, c’est très important pour nous. En termes de scénographie on a également pris le parti de faire tomber les murs qui séparent artistes et public : exit les grosses machineries, on retrouvera des scènes à taille humaine avec une scénographie circulaire innovante qui ne poursuit qu’un seul but : rassembler. 

Côté nature, on souhaite donner au public des pistes de réflexion sur la façon d’investir un nouvel espace, notamment à travers la mise en place d’un nouveau modèle. Concrètement, cela va s’incarner par une politique de maîtrise des déchets (gourdes, tri sélectif, nettoyage régulier du site, mise en place de points d’eau, cendriers individuels, zéro bouteilles plastiques à usage unique), réduire autant que possible les dépenses d’énergie et de ressources (toilettes sèches, scènes alimentées par panneaux solaires, produits en circuits courts pour nos restaurateurs et mise en commun des camions réfrigérés), mais aussi la présence d’associations (développement durable, réduction des risques en milieu festif, économie sociale et solidaire) pour, on l’espère, une mise en commun des idées.

Pour résumer, on a le désir d’être une fête libre, folle, heureuse, responsable et inclusive. 

Peux-tu nous parler du lieu qui a été sélectionné ? 

Le festival se déroule dans un écrin naturel magnifique, l’île de loisir de Saint-Quentin-en-Yvelines. On a imaginé le festival, son esthétique musicale et son ADN sur la base de ce lieu. L’ile de loisir fait près de 600 hectares, c’est vraiment un endroit rêvé pour accueillir le festival, car il est un lieu d’une richesse naturelle inouïe doublée d’une proximité avec les transports en commun qui le rendent accessible facilement depuis Paris. 

Peux-tu nous dévoiler quelques infos croustillantes ? Pour quand sont prévues les prochaines annonces clés ?

En quelques points :

  • Les 15 premiers noms en début d’année
  • Le meilleur b2b House
  • Un live techno dantesque
  • Deux reines du dancehall
  • Un line up techno groovy et de qualité
  • Une programmation rare à Paris