“Purple Rave” : Prauze sort un premier EP old school, mélodique à souhait

Débuté en 2021, Prauze dévoile (enfin) Purple Rave, un premier projet chirurgical et délicieusement old school, qui donne une belle place aux sonorités rave et eurodance. Un EP qui voit le jour grâce à la collaboration entre l’artiste et Raël, boss du jeune label berlinois Hardest Soft : “Je lui avais déjà demandé un morceau lors du premier release de Hardest Soft. Mon label avançant à un rythme d’une sortie par mois et en m’interrogeant sur une potentielle sortie vinyl ce fut une évidence de lui proposer. J’étais convaincu qu’on aurait droit à 3 morceaux géniaux et uniques, et même là il a réussi à me surprendre, et je pense que cet EP surprendra beaucoup de monde tant la qualité est de mise”, raconte-t-il. 

Agé de 24 ans, Prauze en étonne déjà plus d’un par sa maturité. Après avoir posé un pied dans le monde électronique par le production, le DJ s’est fait remarquer par le public lors d’un set dantesque à la Enfan Party, puis à la Machine du Moulin Rouge lors de la Darude, où il a, en effet toute, sa place. Il découvre un public et une exigeante scène Berlinoise en jouant lors des soirées du collectif Elysion. Le DJ trace encore un peu plus sa route en dévoilant aujourd’hui tout un univers fait d’une transe mélodique, de fantômes old school et d’une techno sans retenue, à travers Purple Rave, son premier EP. Il est riche en émotions et il fait voyager, c’est vraiment ce que je voulais transmettre. J’en suis très fier. Mon but n’est pas de créer le banger qui sera joué par tous, mais celui qui sera écouté par tous”, explique-t-il

Le premier titre, Burning Love, vient largement planter le décor en empruntant de belles sonorités eurodance. Puis, vient Leaving me again,  incontestable banger, taillé aussi bien pour les warehouse que les clubs – pose un décors singulier fait des vocaux vaporeux, de synthés old school et d’une techno qui ne compte pas (ou plus) les BPM. Sur Illusions, la trance est totale, grâce, encore une fois, à des envolées mélodiques dont lui seul semble avoir le secret. L’EP se termine sur un remix breaké de ce dernier titre par Fenrick, faisant calmement redescendre la (bonne) pression accumulée. La fin d’un voyage, à la fois brut et mélodique, qui met en alerte tous nos sens.