Aujourd’hui, nous vous faisons découvrir l’agence Rotary qui couvre depuis 2010 l’ensemble des métiers de l’industrie musicale allant du producteur, au label en passant par les promoteurs d’événements.
Un secteur en difficulté depuis le covid-19
La scène musicale et plus largement le secteur de la culture ont subi et continuent de subir la crise sanitaire du Covid-19. En effet, depuis plus d’un an de nombreux acteurs de la vie culturelle ont vu leurs activités se stopper laissant place à une totale incertitude. Aujourd’hui, il est certain qu’une solution financière et pérenne doit être mise en place pour assurer leur survie.
L’influence du digital sur la musique
L’influence du digital entre alors en jeu, avec l’émergence de nouvelles habitudes, de nouveaux usages ou encore de nouveaux modes de consommation. Grâce à ces évolutions, les ayants droits offrent une nouvelle source de revenus. La rémunération est au cœur des échanges surtout pour les acteurs indépendants de la scène musicale électronique qui n’ont pas encore de visibilité sur la reprise de l’événementiel.
Un constat alarmant
L’agence Rotary est partie d’un constat : “la majorité des DJ/producteurs français des scènes dites « underground » ne gèrent pas leurs droits d’auteur ne sont pas inscrits à la SACEM ou dans d’autres sociétés de gestion collective.”. En effet, ces artistes possèdent uniquement des revenus via leurs prestations lors d’événements, et avec la crise du Covid-19 certains ont même vu toute source de revenu disparaître.
Un rôle pour soutenir les acteurs des musiques électroniques
Rotary souhaite dans ce sens, accompagner les artistes indépendants grâce Rotary Rights Management lancé en 2015. Cette structure permet d’informer de façon pédagogique les artistes au fait qu’ils sont des auteurs compositeurs et interprètes et que les diffusions de leurs titres en club, festivals, à la radio ou à la télévision génèrent des droits qui peuvent parfois représenter un revenu complémentaire important.
L’objectif de Rotary Rights Management est également de réconcilier les sociétés de gestion collective comme la SACEM et les créateurs de musique électronique. La structure soutient et aide déjà plus de 50 artistes français et étrangers comme Mézigue, I Hate Models, ou encore Shlomo…
Une agence aux multiples fonctions
Rotary ne s’arrête pas là, en effet l’agence accompagne les labels en gestion stratégique, logistique et juridique. Rotary propose également des services de management et de gestion et d’optimisation de revenus pour les artistes de musique électronique.
Rotary continue sur sa lancée, et propose depuis 2020 (Covid oblige) la mise en relation de ses compositeurs avec des réalisateurs, marques et autres professionnels de l’audiovisuel afin de créer des bandes sons de films publicitaires, long/court métrages, fictions TV, web content ou encore des jeux-vidéos.