INTERVIEW : Rencontre avec la nouvelle agence d’Anetha

Pendant le second confinement, l’équipe d’OXYNIGHT est parti rencontré la team de la nouvelle agence Mama Loves Ya, lancée en fin d’année. On lui a posé quelques questions pour mieux comprendre ce nouveau projet.

Pouvez-vous nous expliquer brièvement, qu’est-ce que “Mama loves ya” ?

Mama loves ya est une famille qui prône l’entraide, la collaboration et le respect de l’écologie comme vecteurs de création d’une musique qui nous est chère. On est partis d’un constat simple : beaucoup d’artistes rêvent d’une carrière de DJ. La compétition est rude et pour y arriver, il faut mettre toutes les chances de son côté : bien s’entourer, être bien conseillé, faire les bons choix, ne pas négliger les à-côté comme la com’, l’édition de ses œuvres, le montage de labels, etc.

C’est compliqué de bien tout gérer, et surtout : ça peut prendre beaucoup de temps. Du temps perdu au détriment de la créativité. Notre objectif avec Mama loves ya, c’est donc d’aider les artistes émergents à anticiper et gérer tout ça dès le départ, en leur proposant un accompagnement full-services pour qu’ils puissent se consacrer à l’essentiel : la musique. 

Qui se cache derrière ce beau projet ?

On est une belle brochette d’amis. Il y a tout d’abord Anetha que vous connaissez, qui est la pierre angulaire du projet. On a tous longtemps suivi de près ou de loin sa carrière, toujours là en full support, chacun avec nos domaines de prédilection… Puis de fils en aiguilles, Mama loves ya est né. Jules, proche conseiller de toujours et investigateur principal du projet s’occupe des volets administratif & management. Joy, qui gère déjà les bookings d’Anetha depuis 3 ans pour Triangle, rejoint la famille pour s’occuper des nouveaux artistes bien sûr. Xavier qui suit sa soeur Anetha depuis le début, gère la partie musique & label.s, et enfin Yann, marraine la bonne fée, s’occupe de toute la partie communication.

Mama Loves Ya Label

Quels artistes vous ont déjà rejoint ?

Deux artistes ont rejoint la famille en plus d’Anetha : il s’agit d’ABSL et d’UFO95. ABSL et Anetha se connaissaient de longue date. Il y a toujours eu une belle amitié chez eux et le point d’orgue, ça a été la collaboration fantastique sur le premier EP de Mama told ya « Don’t rush to grow up ». C’était une évidence de convier ABSL à notre petite réunion de famille. Quant à UFO95, la rencontre est très récente mais aussi fulgurante, les deux artistes ayant collaboré en début d’année sur le LP d’UFO95 « Popularity is overrated » – et il faut dire que « quand on sait, on sait ». Pour UFO95, clairement, on savait qu’il était des nôtres. 

Comment décrivez-vous ce lancement ?

Inspiré, je crois que c’est le mot. On est parti avec une belle idée, des valeurs fortes et beaucoup de cœur en se disant « on verra bien » et le retour de la communauté est touchant, inspirant. On nous félicite, on nous soutient. La presse, nombreuse, nous fait prendre conscience que le message était attendu aussi. On le répète beaucoup, mais mieux vaut deux fois qu’une : on reste humbles, on sait qu’on ne va pas changer les habitudes comportementales de tout un secteur à nous seuls, mais on veut faire notre part et on invite les autres acteurs à faire la leur eux aussi. Enfin je rajoute qu’on est impatients évidemment, car pour l’instant, ce sont surtout des mots. On attend la reprise des gigs pour pouvoir « faire » et non plus seulement « dire ». 

Quelle approche de la musique électronique souhaitez-vous apporter ?

Là-dessus, Mama loves ya garde les bases – qui semblent plaire – de Mama told ya : on prône et défend une musique électronique fédératrice, collaborative, expérimentale et « futuriste » (du moins on essaye ahahah). No limits, on vogue (et divague) au gré des envies, des opportunités. Toujours avec cette ambition, qui prime et primera toujours, de ne s’imposer aucunes barrières, que ça plaise ou non.

La nouveauté sur laquelle on a envie de plus travailler, c’est l’interdisciplinarité. On voit évidemment ça arriver depuis quelques mois, mais c’est encore plus vrai avec la pandémie. La musique électronique a désormais dépassé le club, on la voit partout, dans la mode, le cinéma, les musées, la danse, sans public même… On a plusieurs projets « crossover » en cours au sein de la famille, mais c’est un aspect que l’on veut renforcer. A bon entendeur 😊

Mama Loves Ya Label

Y’a t-il un artiste selon vous, à surveiller de près dans les prochains mois ?

Pendant les deux confinements, on a été hyper touchés par l’effervescence de la scène électronique. Il y avait des nouvelles releases tous les jours, la période a été très créative, et nous a permis de dénicher plein de nouvelles pépites.

Parmi elles, une de nos chouchous : Less Distress. Une artiste russe super talen-tueuse qui produit une techno 2.0 qu’on adore dans la famille : tous les marqueurs oldschool sont là – aussi bien dans ses tracks que dans ses sets – mais elle apporte une touche de fraicheur qui (nous) fait du bien. Autre artiste à suivre (mais ça, c’est pas nouveau !) : Sugar, talent brut de la scène Danoise qui ne cesse de nous impressionner. On le suit depuis sa collaboration avec Anetha sur le label of course, mais il a su récemment nous surprendre avec ses nouvelles tracks produites pendant le confinement.

Qui sait, peut-être des artistes qui (res)sortiront prochainement sur Mama told ya et qui rejoindront notre famille 😉 ?

Quels sont vos projets pour l’année 2021 ? Des événements sont-ils envisagés (si la situation sanitaire s’améliore) ?

Première chose, on espère fortement / reste persuadés que les évènements vont finir par reprendre au printemps. En tous cas, la demande est là, plus que jamais. Comme nous, les gens ont envie d’envisager 2021 avec panache, et de faire la fête ! On reste donc aux aguets… et on a plusieurs idées prêtes à être déployées, comme des soirées Mama told / loves ya un peu partout dans le monde, dans nos clubs préférés.

Comme évoqué plus haut, on travaille aussi sur d’autres projets, des collaborations avec la mode ou la danse. On réfléchit aussi à faire un évent sans public. Côté label, plusieurs releases assez cools sont aussi dans le pipe.

En attendant la reprise, on se concentre sur notre projet familial. On veut tout d’abord bien accompagner et aider nos premiers artistes, faire notre preuve de concept sur le volet impact / écologie, collaborer sur plus de projets… Bref, tester le modèle, voir s’il plait, et le développer organiquement… la todo-list est longue, et on a de quoi s’occuper si on veut faire les choses bien. Et comme c’est le cas, on est pas prêts de s’ennuyer. Mama a hâte d’aimer 2021 avec vous.